Les plans inexistants ont été redessinés et cotés par Monsieur CESTARI géometre à METZ .
Le cabinet d’architecture de Monsieur Jean-Marie SCHONS ( établi à de JARNY 54800 et à SAINT PAUL 97435) établit les permis de construire et de démolition pour permettre la rénovation complète : reprise en béton (travaux confiés à l’entreprise CHANZY PARDOUX) de toutes les fondations en mauvais état édifiées en pierres sèches empilées les unes sur les autres et pose d’un échafaudage complet de l’édifice à l’intérieur et à l’extérieur pour sécuriser l’ensemble pendant la rénovation (notamment un devers prononcé sur les cinq fermes principales.
Les éléments de bois avec remplissage du torchis étaient en très mauvais état et les dégâts de la tempête de 1999 rendaient de plus l’accès au bâtiment très dangereux.
Il a fallu trouver des artisans compétents pour ce genre de construction : la structure de la charpente fut mise à nue après un détuilage complet et mise en place d’une bâche de 500 m2 : les éléments pourris furent tous remplacés par du bois ancien et de même section provenant de maisons alsaciennes de la même époque démolies et stockées par l’entreprise spécialisée en restauration de maisons à colombages Cédric BRENNER d’ALTECKENDORF(67270)
Cette entreprise réalisa également la réfection de la toiture de 400 m2 entièrement réhabilitée tant en structures porteuses qu’en habillage de tuiles anciennes de récupération en écailles provenant des stocks de l’entreprise BRENNER.
La toiture est du plus bel effet et reste aujourd’hui une référence esthétique de la maison à colombages restaurée.
Monsieur GUERINGER, auteur de nombreux ouvrages sur les maisons à colombages et notamment « la maison abandonnée » où la villa Charlot y est citée, prodigua ses conseils éclairés et reconstitua la nouvelle façade en fonction des restes d’éléments de bois existants et sciés qui furent mis à jour à la démolition de l’ancienne façade constituée de pierres sèches et d’encadrements hétéroclites de grès des vosges de récupération.
La disposition des fenêtres de façade respecte celle habituellement pratiquée à cette époque.